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Violence déraisonnable et refoulé colonial

par | 1 juillet 2013

Que nous est-il arri­vé ? Comment avons-nous pu en arri­ver là ? Comment avons-nous pu faire cela ? Comment avons-nous pu lais­ser faire cela ? Accepter d’être ain­si ques­tion­né et se ques­tion­ner soi-même relève d’abord d’une saine exi­gence et d’une éthique per­son­nelle et col­lec­tive. Mais il en va aus­si de la construc­tion d’une mémoire qui serve non pas à s’enfermer dans la mélan­co­lie mais bien à réagir face au pré­sent qui ne cesse de nous sur­prendre, de nous inquié­ter, voire de nous para­ly­ser. Car dans le chaos et l’imprévu res­te­ront tou­jours quelques lignes de vie qui per­met­tront de sau­ver l’essentiel, et de se sau­ver soi-même.
Dans ces pages, j’ai vou­lu essayer de don­ner du sens à quelques faits qui se sont dérou­lés pen­dant un court laps de temps, les six pre­miers mois de l’année 1957, dans un espace géo­gra­phique réduit, à quelques kilo­mètres au sud d’Alger, de l’est de Blida, à l’ouest de Palestro.

Philippe San Marco a été membre du corps pré­fec­to­ral puis secré­taire géné­ral de la mai­rie de Marseille. Il a ensuite été élu à diverses fonc­tions (dépu­té des Bouches-du-Rhône, adjoint au maire de Marseille). Il enseigne actuel­le­ment la géo­po­li­tique et la géo­gra­phie urbaine à l’École Normale Supérieure de Paris.

Violence deraisonnable et refoule colonial Philippe San Marco
  • Éditeur ‏ : ‎ Editions Lungarini (1 jan­vier 2013)
  • Broché ‏ : ‎ 92 pages